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1944-1945 ... La libération de l'Italie, de la Provence, des Alpes, de la vallée du Rhône, des Vosges, de l'Alsace, ont été essentielles à la victoire des alliés... Et à la place que la France a pu prendre en leur sein après l'armistice.
Cette remontée victorieuse et meurtrière vers l'Allemagne a été le fait de la 1ère Armée française, recrutée en Afrique pour mieux tromper la surveillance des commissaires Allemands et des fonctionnaires de Vichy : 200 000 hommes, parmi eux 130 000 "indigènes" dont environ 110 000 Maghrébins et 20 000 Africains... Le reste étant constitué aux deux tiers de pieds-noirs, et, pour un tiers, de jeunes Français qui ont fui l'occupation.
Le film raconte l'histoire oubliée des soldats dits "indigènes" à travers l'épopée de quatre d'entre eux. Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassir (le goumier) sont des voltigeurs. Réputés pour leur endurance, leur sens du terrain, leur courage dans le corps à corps, on les envoie en première ligne...
Chacun d'entre eux poursuit un objectif tout au long de cette traversée de la France qu'ils libèrent les armes à la main...
Yassir s'est engagé pour le butin qu'il compte ramasser.
Messaoud, surpris par l'accueil des français, a le désir de se marier en France et d'y vivre pour fuir l'apartheid de l'Algérie.
Saïd, miséreux du Maroc, espère trouver une famille dans l'armée française.
Et Abdelkader se bat pour la liberté et l'égalité, au sein de l'armée, et dans l'espoir que la France reconnaissante sera plus juste avec le peuple algérien colonisé, une fois la guerre terminée.



 
Réalisé en 2006 par Rachid Bouchareb, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Campan jouent dans ce film français, algérien, belge et marocain. Il dure 2h08 minutes.

Sorti au cinéma le 27 septembre 2006 et en DVD le 5 avril 2007.

Le film a été en préparation dès début novembre 2004, le tournage a pris la suite le 17 janvier 2005 et s'est terminé le 31 mai 2005.



Jamel le 9 février 2005 dans son costume de berger marocain du côté de Ouarzazate.


Jamel avec les autres acteurs le 29 janvier 2005 lors du tournage d'une scène de nuit.

Voici les récompenses de Indigènes : ce film a remporté 6 prix dans les festivals et a été nominé 17 fois.


Festival de Cannes 2006 édition n° 59

2 prix remportés :
- Prix d'interprétation masculine (Samy Naceri, Sami Bouajila, Roschdy Zem, Jamel Debbouze, Bernard Blancan)
- Prix François Chalais (Rachid Bouchareb)
6 nominations :
- Palme d'Or (Rachid Bouchareb)
- Grand Prix (Rachid Bouchareb)
- Prix du Jury (Rachid Bouchareb)
- Prix du Jury Oecuménique (Rachid Bouchareb)
- Prix de la Jeunesse (Rachid Bouchareb)
- Prix de l'Education nationale (Rachid Bouchareb)

César 2007 édition n° 32

1 prix remporté :
- César du Meilleur scénario original (Rachid Bouchareb, Olivier Lorelle)
8 nominations :
- César du Meilleur film français de l'année (Rachid Bouchareb)
- César du Meilleur réalisateur (Rachid Bouchareb)
- César de la Meilleure musique écrite pour un film (Armand Amar)
- César de la Meilleure photographie (Patrick Blossier)
- César des Meilleurs décors (Dominique Douret)
- César du Meilleur son (Thomas Gauder, Olivier Hespel, Olivier Walczak, Franck Rubio)
- César des Meilleurs costumes (Michèle Richer)
- César du Meilleur montage (Yannick Kergoat)

Oscars / Academy Awards 2007 édition n° 79

1 nomination :
- Oscar du Meilleur film étranger

Independent Spirit Awards 2007 édition n° 23

1 nomination :
- Meilleur film étranger (Rachid Bouchareb)

Etoiles d'Or de la Presse du Cinéma Français 2007 édition n° 8

1 prix remporté :
- Etoile d'Or du Film (Rachid Bouchareb)

Lumières de la presse étrangère 2007 édition n° 12

1 prix remporté :
- Meilleur scénario (Rachid Bouchareb, Olivier Lorelle)

Prix Jacques Prévert 2007 édition n° 1


1 nomination :

- Prix Jacques Prévert du Meilleur scénario original (Rachid Bouchareb, Olivier Lorelle)

National Board of Review 2006

1 prix remporté :
- Top 5 des meilleurs films étrangers l'année
"Indigènes" revient sur l'histoire des 233 000 tirailleurs nord-africains qui ont participé, en 1944, à la libération de la France du joug nazi. Ce film retrace également l'histoire de ces soldats qui ont donné leur vie pour la France et qui sont restés dans l'ombre de l'histoire nationale et de celle de la Seconde guerre mondiale.

Primé au Festival de Cannes 2006 avec le Prix François Chalais attribué à Rachid Bouchareb et le Prix d'interprétation masculine pour Sami Bouajila, Samy Naceri, Roschdy Zem, Jamel Debbouze et Bernard Blancan, "Indigènes" a totalisé 3 061 543 entrées en France. Un beau succès.

Retour sur le film avec 6 anecdotes !

- Dix ans d'attente

Entre le moment où Rachid Bouchareb souhaite raconter cette histoire et celui où le film se réalise enfin, il se passe dix ans. Il réfléchit, pense aux personnages, mais aussi cherche des investisseurs. La tâche a été longue et rude, mais Rachid Bouchareb y est parvenu.

- Jamel Debbouze, l'acteur

Dans "Indigènes", Jamel Debbouze tient là son tout premier grand rôle, le premier dans lequel il ne fait pas le pitre. "Indigènes" montrera que le mari de la journaliste Mélissa Theuriau est, en plus d'un grand humoriste, un très bon acteur.

- Jamel Debbouze, le coproducteur

Désireux de voir le projet de Rachid Bouchareb (réalisateur) et Jean Bréhat (producteur) se réaliser, Jamel Debbouze leur "offre" 1 million d'euros via sa société Kissman Productions. Il devient alors coproducteur du film. Pour ce qui est de son cachet, sachant que les investisseurs ne tapent pas à la porte, Jamel Debbouze ne demandera que le minimum syndical : 300 euros par jour.

- Sur la trace des ancêtres

Avec "Indigènes", Jamel Debbouze et le bad boy du cinéma français, Samy Naceri, ont rendu hommage à leurs ancêtres. Lors de leurs recherches, Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle ont en effet découvert que les noms de Debbouze et Naceri figuraient dans les documents du ministère de la Défense. Sur le site cndp.fr, Jamel Debbouze explique que "C'est Rachid (Bouchareb) qui m'a montré le certificat du ministère de la Défense Nationale attestant de l'engagement de mon grand-père, Saïd Debbouze, dans le 7e bataillon du deuxième régiment. On ne m'en avait jamais vraiment parlé dans ma famille, sauf un peu ma mère et ma grand-mère, qui savait seulement que son mari était parti se battre."

- 27

C'est le nombre de versions que connaîtra la script du film "Indigènes". La première version durait 3h15 pour un budget de 35 millions d'euros. La dernière durera 2h08 pour 14,5 millions d'euros de budget.

- Les félicitations du Président de la République

Après leur "triomphe" à Cannes, les félicitations se sont multipliées. Il y en a eu une plus spéciale que les autres : celle de Jacques Chirac, alors président de la République. Bernard Blancan, acteur révélé dans "Indigènes", en a retranscris quelques phrases sur son site : "'Indigènes' porte un message fort de courage, de fraternité et d'un destin commun tissé de part et d'autre de la Méditerranée entre la France et des pays qui ont partagé un temps une histoire et un espoir communs".

Rachid Bouchareb signe ici un bel hommage à tous les soldats africains que la France a réquisitionnés pendant la guerre 1939-1945 pour mieux les oublier ensuite. Si le film d'un point de vue documentaire offre une vision globale de cette partie de l'histoire occultée par les manuels scolaires, on ne peut pas dire qu'il regorge d'innovations et de trouvailles dans sa mise en scène. Très linéaire, il propose une rétrospective chronologique des batailles qui ont conduit ces soldats des colonies venus défendre un pays qu'ils ne connaissaient pas jusque dans le froid alsacien. "Indigènes respire la sincérité d'un réalisateur qui a voulu montrer une réalité délaissée. Du coup, le film peut passer pour un catalogue psychologique : le soldat en quête de reconnaissance, le soldat en quête de fortune, le soldat en quête de sens, le soldat qui nie ses origines". Sans sombrer dans l'excès, ni la caricature, le film reste très souvent binaire, très souvent manichéen - on note notamment les jeux de miroir trop visibles pour paraître naturels. Indigènes, c'est également une troupe d'acteurs au jeu profondément émouvant, un Jamel Debbouze qui se démène corps et âme pour faire oublier son poste de comique national. Lorsqu'il filme la guerre, Bouchareb est fin, pointu et concis. Lorsqu'il développe le thème central du film à savoir la servitude plus ou moins volontaire de ces soldats étrangers, le réalisateur se laisse parfois trop emporter par son désir de ne rien oublier. Mais peut-on vraiment lui en tenir rigueur ?
Sorti le 5 Avril 2007, il se décline en une édition simple et une édition Collector qui est composée de :

- Le Film : Indigènes
- La bande-annonce et teasers cinéma
- Le making of
- Le making of 2
- Le documentaire
- Le court-métrage
- Le comparatif storyboard/film
- La Bande Originale du Film
- Le Livret de photos et de récits sur le Film.




BANDE ANNONCE
Bande annonce du film Indigènes. Ne jamais oublier la bravoure et le sacrifice des troupes coloniales françaises (Algériens, Marocains, Tunisiens, Sénégalais, etc...).