• Jamel, Président d'Honneur
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Le 25 janvier 2013, Jamel est nommé Président d'Honneur par Alain Terzian de cette 38ème cérémonie des Césars. Le 2 février au Fouquet's a eu lieu le Déjeuner des Nommés auquel a participé le nouveau Président, Jamel Debbouze.

La Cérémonie des César 2013 qui a eu lieu vendredi 22 février 2013 a été ouverte par un très beau discours de Jamel, mêlant sincérité, émotion, improvisation et humour. Il a dépoussiéré le style d'une cérémonie trop calme et ennuyeuse.

Lors de cette cérémonie, Jamel a eu le droit d'avoir le fameux téléphone rouge qui lui permettait ainsi de gérer la cérémonie comme bon lui semblait. On retiendra le discours de Jamel avec son anaphore "Moi, Président des César" et son nouveau réglement, l'apparition du drapeau marocain sur la scène amené par Antoine de Caunes, le clash non improvisé de Jamel avec François Damiens qui nous a bien fait rire, et sa remise du prix du Meilleur film.

La soirée s'est finie par le Dîner des César au Fouquet's avec toutes les stars de cette 38ème Cérémonie.


Et Jamel Debbouze parodia l'anaphore de François Hollande en présidant les César !

Pour la première cérémonie des César depuis l'élection de François Hollande, son président, Jamel Debbouze a fait un clin d'œil appuyé au débat de l'entre deux tours. Il commence avec une parodie du discours des socialistes sur le bilan de Nicolas Sarkozy.

"Mon prédécesseur Guillaume Canet [président de la 37ème cérémonie des César] a laissé le cinéma Français dans un état pitoyable. Une croissance en berne, un taux de chomage inégalé et une ambiance toute pourrite."

Puis l'humoriste déroule le programme de son "annenat", ce fameux "quinquennat de un an" en ré-interprétant la fameuse anaphore de François Hollande qu'il avait lancé à seize reprises face à un Nicolas Sarkozy muet "Moi, Président de la République..."

Moi président des César, [rires de la salle]
Moi président des César, je serai le président de tous les nommés. Et surtout de tous les pas nommés. Comme le Marsupilami.
Moi président des César, je ne serai pas le président des remakes, des suites. [...] J'interdirai la sortie de Camping 5. Astérix XII. Et de la Vérité si je mens 19 ou 22. [...]
Moi, président des César, je créérai une nouvelle catégorie. Le César du meilleur désespoir féminin. [...]
Moi, président des César, je changerai la Constitution.

Article 1 - A partir de ce soir, le Président des César sera élu à vie ! [...]
Article 2 - Le Président choisira personnellement et ce, pour tous les films, le titre, le scénario, les acteurs et la musique qui sera confiée exclusivement à Cheb Khaled.
Article 3 - Personne ne peut modifier l'article 1 ou l'article 2. Et si le Président venait à mourir ou à décéder, le pauvre, on ne sait jamais, il y a des jaloux, il sera immédiatement remplacé par des membres de sa famille.


Jamel s'est aussi lancé dans une petite liste du "premier gouvernement du cinéma français" pour l'aider dans sa nouvelle tâche...

Au ministère ministre de la Justice : Samy Naceri [...]
Au ministère des Affaires étrangères et du tourisme : Gérard Depardieu
Au ministère des finances et de l'argent : Vincent Maraval en binôme avec Thomas Langmann [...]
Au ministère du travail et de l'emploi : Jérôme Seydoux [...]
Et à la défense : Basile Boli.
Le Conseil des Ministres se réunira tous les premiers samedis du mois à 23h chez Jean-Pierre Bacri.



Jamel Debbouze : « Je serai tout, sauf ce qu'on attend d'un président des Césars »


Président de la 38e cérémonie des Césars, Jamel Debbouze se livre sur ce nouveau rôle et répond sur la polémique sur les salaires des acteurs français. L'humoriste Jamel Debbouze sera, le vendredi 22 février sur Canal+, le président de la 38e cérémonie des Césars.

Un rôle qui le flatte, une consécration pour celui qui estime faire désormais partie de la grande famille du cinéma français. Un rôle qu'il tiendra avec sérieux ? Réponse !


Vous avez déclaré que vous aimeriez être un président anormal pour cette cérémonie des Césars. En quoi cela va-t-il consister ?

Jamel Debbouze : Je serai tout, sauf ce qu'on attend d'un président. J'ai eu l'occasion de faire une apparition aux Césars une ou deux fois pour remettre des prix et je me suis rendu compte que cette salle ne demandait qu'à s'enflammer. Alain Chabat lui aussi me disait que c'était une salle prédisposée à nous suivre. Il y a une émulation et quand c'est drôle et bienvenu, ils ne demandent qu'à rire.

Comment avez-vous réagi quand on vous a demandé d'être le président des Césars ?

J'ai été déstabilisé mais ma première réaction a été d'être flatté. Et ensuite je me suis demandé « pourquoi moi ? ». Et quand Alain Terzian (président de l'Académie des arts et techniques du cinéma, ndlr) m'a expliqué les raisons pour lesquelles il m'avait choisi, je me suis rendu compte que je comptais dans le cinéma, que je faisais partie de cet album de famille du cinéma français.

Quelles étaient ces raisons ?

Le talent…

Avez-vous pris des conseils auprès de vos pairs pour écrire vos sketches ?

Je suis président, il n'y a pas de sketches qui tiennent…

Qu'allez-vous proposer ce soir alors ?

On m'a demandé de remplir cette mission et j'en suis très fier et très flatté. Je ne vais pas me dénaturer mais je vais camper ce rôle avec tout le sérieux qu'on ne me connaît… pas.

Mélissa Theuriau vous a-t-elle donné un coup de main pour la soirée ?

Mélissa me donne des coups de mains pour tout… Et notamment pour mes textes ! On échange beaucoup. J'ai aussi échangé avec Antoine de Caunes et les tôliers de la cérémonie, qui savent comment elle se déroule. Mais je ne me prends pas la tête, je veux prendre cette soirée comme une fête. Même si je veux marquer le coup et être à la hauteur, je veux aussi prendre ce qu'on m'offre, être pleinement dans cette cérémonie, avec les acteurs et les actrices et sans me départir de qui je suis. Et ça partira forcément en vrille à un moment.

Quel est le premier souvenir que vous gardez des Césars ?

Je me souviens des Césars en famille sur Antenne 2, à l'époque. Les parisiens ont tendance à trouver ça long et chiant mais nous quand on regardait ça, ces acteurs et actrices qui nous faisaient rêver, en smoking, c'était un bon moment. J'espère qu'on continuera à faire rêver dans les chaumières. Il y a toujours une partie de rêve : j'ai vu Romy Schneider aux Césars ! Je me souviens de moments familiaux et très doux. Maintenant que je sais un peu comment ça marche, je suis toujours autant fasciné par cette cérémonie et je n'arrive pas à la désacraliser.

Cette cérémonie est marquée cette année par la polémique sur les acteurs trop payés… Vous vous sentez concerné ? Vous estimez en faites partie ?


Non, absolument pas. On n'a jamais demandé à mon père qui touchait 4500 francs par mois, on n'a jamais trouvé ça anormal qu'il ne soit pas bien payé. Moi, je prends ce qu'on me donne. Je n'ai jamais négocié un cachet, cela concerne mon agent. Je ne parle jamais d'oseille avec lui, je lui dis seulement que j'ai envie de bosser sur un projet, et il se débrouille pour que je le fasse. Je suis très heureux quand je touche beaucoup d'argent, mais surtout quand je fais des films que je défends, que je fais du cinéma et que je ne suis pas obligé de poser du goudron.


TV 2 Semaines - Jeudi 21 février 2013

Jamel a présidé ce vendredi 22 février 2013 la 38ème nuit des César. Un rôle d'importance pour celui s'est jusque-là fait remarquer lors de la cérémonie pour ses blagues culottées.

Il succède à Jean Gabin, Simone Signoret ou encore Jean Rochefort... L'humoriste s'est d'ailleurs déjà exprimé sur sa nomination à ce prestigieux rôle : « Mon premier réflexe c'était de ne pas y croire. Je me suis dit, "mais pourquoi moi?" ». Un étonnement qui peut se comprendre au regard de ses précédentes interventions sur la scène des César. Retour sur les différents passages de Jamel aux César.


En 1999...

« Je vais commencer par ceux qui l'ont pas »

En 1999, le sketch de Jamel pour remettre les César techniques est savamment orchestré. Il commence d'abord par une référence à la Reine de la bourde aux César, Vanessa Paradis, qui avait annoncé la mauvaise lauréate. Puis, il décide de n'en faire qu'à sa tête et commence par annoncer les perdants. En vrai-faux rebelle, il justifie sa fantaisie: « c'est peut-être la dernière fois de ma vie que je remets un César ».

« Monsieur et Madame Karembeu ont un fils »

Le même soir, Adriana Karembeu vient le rejoindre pour décerner un autre trophée. Il décide alors de jouer du comique de situation -leur flagrante différence de taille qui le fait passer pour un nain- pour enchaîner les plaisanteries. La mannequin l'écoute religieusement tandis que l'assistance rigole.

En 2002 et 2003...

« C'est bon, je suis consécrâmé »

En 2002, la prestation de Jamel dans "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" lui vaut d'être nommé dans la catégorie du Meilleur second rôle masculin. Lorsqu'il se rend compte que ce n'est pas son nom qui sort de l'enveloppe, mais celui d'André Dussolier, il grimpe sur scène pour lui voler la vedette. Sa petite blague se retrouve dès le lendemain dans le JT. Résultat, il la réitère l'année suivante lorsqu'il est nommé dans la même catégorie pour son jeu dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre. Une fois de plus, la statuette lui passe sous le nez et il décide alors de prendre le micro pour protester. Un humour très osé qui a le mérite de le faire remarquer auprès de Spike Lee : le réalisateur lui offre alors un rôle dans "She hate me".
A venir...
LE DISCOURS DU PRESIDENT
Jamel a, pour cette 38ème cérémonie des César, décidé de faire un discours d'ouverture digne de ce nom, mais à sa sauce...