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Nawell est née à Bruxelles en Belgique.

Dès l’obtention d’un diplôme en Marketing Management et une formation fitness en cours collectifs, elle quitte la Belgique natale pour attérir à 21 ans à Paris avec l’ambition de devenir danseuse professionnelle.

Elle suis des stages à l’AID (academie international de danse) et on lui propose des apparitions en tant que modèle/danseuse dans de nombreux clips ( Diam’s, Monseigneur Mike, FactorX, Matinda…).

Elle a l’opportunité de chorégraphier plusieurs artistes dont Rohff, Kayliah, Singuila, Mac Tyer, Soshy, Lord kossity….Elle crée ensuite son agence « Symphony Agency » qui représente des modèles pour clips et street wears. Entre son activité de pom pom girls, au sein des Paris Basket Racing et sa direction artistique du NOXX avec ses 18 danseurs qui se produisent chaque week end.

Elle prends des cours d’art dramatique et, en parallèle, crée sa boîte de production NMVK en association avec Virginie Koné. Produisant ainsi des clips, programmes courts, documentaires…

En 2011, elle intègre la troupe du Jamel Comedy Club et devient une des protégées de Jamel.

Aujourd’hui, Elle revient sur les planches mais cette fois-ci au théâtre pour son premier one woman show "T'as intérêt à rigoler salouparde !".

Elle joue aussi dans la série Les Lascars, qui sera diffusée sur Canal+, et dans le programme court Les Michetonneuses. Elle sera aussi dans la série Stand Up de Jamel Debbouze qui arrivera prochainement sur M6.




Interview Nawell Madani : la protégée de Jamel Debbouze se livre.

C'est un nom qu'il va sans doute falloir retenir. Nawell Madani, jeune danseuse belge venue à Paris pour tenter sa chance, est devenue en l'espace de quelques années une comédienne affirmée, et depuis le 30 septembre 2011, animatrice sur MTV pour la tournée Shake ton Booty. Cette humoriste du Jamel Comedy Club est une touche-à-tout, qui réussit chaque projet qu'elle entreprend. Zoom sur le parcours hors norme d'une jeune femme qui n'a vraiment pas la langue dans sa poche.


Vous êtes animatrice, danseuse, comédienne, chef d'entreprise... Quelle casquette vous correspond le mieux ?

C'est difficile de choisir. J'aime bien animer, et j'aime bien danser... Mais sur scène, je peux faire les deux, donc je dirais que c'est la comédie en ce moment qui a ma préférence. C'est l'endroit où je peux exploiter toutes mes qualités. Mais je produis aussi toujours des programmes courts et je reste donc dans la réalisation. Par contre, je n'ai plus le temps de m'occuper de Symphony Agency (son agence de casting, ndlr). Je l'ai donc laissée à quelqu'un qui avait plus de motivation.

En 2011, vous rejoignez le Jamel Comedy Club. Comment s'est passé le recrutement ?

J'ai été repérée par Jean-Michel Joyaux en vidéo. Il avait vu l'un des sketchs que j'avais fait au Pranzo, un théâtre à Paris où les jeunes humoristes organisent leur passage sur scène. Lui et Papy, le directeur artistique du Comedy Club de l'époque, m'ont alors invitée à faire un test chez eux... En fait ce sont de vrais chasseurs de têtes. Ils se déplacent, regardent sur Internet... C'est comme ça qu'ils m'ont contactée.

Jamel Debbouze est-il souvent présent au Comedy Club ?

Oui, il est souvent là. Je l'ai rencontré et c'est vraiment quelqu'un de bienveillant avec nous. Il essaie qu'on prenne le plus de plaisir possible sur scène, et il est toujours de bons conseils. Pour nous, c'est un précurseur, un pilier de l'humour. C'est un peu le Coluche des années 2000, donc il n'y a pas vraiment de meilleur exemple. On rêve tous d'avoir son parcours ! Il est producteur, acteur, réalisateur... C'est un véritable espoir pour notre avenir.

Et comme lui, vous préparez un spectacle, un one-woman show, pour 2012. Vous pouvez nous en dire plus ?

Alors, ça parlera essentiellement de ma carrière. Ce sera une sorte d'autobiographie. J'ai fait d'innombrables castings de danseuses, des coachings en tant que comédienne. J'ai rencontré des coachs d'acteurs complètement loufoques qui te font faire l'arbre, ou d'autres choses encore plus absurdes. Je parlerai aussi de mes rencontres amoureuses, et tout le monde en prendra pour son grade. Disons que je tape un peu sur les salauds qu'on peut rencontrer, mais aussi sur les filles... Parce qu'on a toutes une con***** en nous ! Mais attention, je ne vais pas uniquement centrer le spectacle sur les relations hommes-femmes.

Justement, dans le milieu de l'humour, et maintenant celui du R&B, ce n'est pas trop difficile d'être une femme, jeune et jolie qui plus est ?

Dans les deux cas, c'est sûr, on est entouré de testostérone ! Il faut avoir les épaules larges, et une forte personnalité pour pouvoir s'affirmer. C'est une bataille quotidienne. Quand on est une femme, on se doit d'aborder certains sujets avec beaucoup plus d'intelligence... On ne peut pas se diriger vers le "gore" aussi facilement que les hommes. Et aussi, on ne peut pas monter sur scène si on est trop sexy, sinon on risque de perdre une partie du public. Il faut savoir trouver un juste milieu. Il y a une génération d'humoristes qui sont très belles et en même temps très drôles, mais il faut bien doser les deux. Quand tu es trop sexy, c'est très dur. Moi je suis là pour faire rire, pas pour attirer l'attention sur moi. Alors, si ça fait partie d'un personnage, oui, mais sinon ça n'a pas d'intérêt.

Depuis le 30 septembre, vous succédez à China Moses (désormais chroniqueuse au Grand Journal, ndlr) sur MTV. Vous présentez avec Cut Killer l'émission musicale Shake ton Booty. Pourquoi avoir choisi cette émission ?

C'est un cocktail qui me convient. On me laisse beaucoup de liberté. Je chauffe le public en stand-up, et puis j'interviewe les artistes. Attention, je ne suis pas journaliste, ce sont juste deux artistes qui discutent.

Et là encore, on vous a repérée ou vous avez passé un casting ?

On est venu me chercher. On a discuté pour voir si le feeling passait et ça s'est très vite enclenché. J'ai vu les producteurs un jour, et la semaine d'après, j'avais signé.

Comment se passe votre collaboration avec DJ Cut Killer ?

On s'est juste croisé une fois, mais je ne le connaissais pas avant. Cut Killer est très professionnel, carré, et lui aussi est de très bon conseil. On se complète assez bien. J'ai même fait une émission avec sa femme, Enora Malagré, et Cyril Hanouna. C'était une expérience très intéressante. Je suis bien entourée que ce soit au Comedy Club ou sur MTV.

Depuis que vous interviewez des artistes, quel est celui avec qui cela s'est le mieux passé ?

Sans aucun doute La Fouine. Il est très sympathique, très humble, très intéressant et il a beaucoup de répondant. Ça ne s'est pas vu à l'image mais on est parti super loin en interview. J'ai passé un super moment. C'est quelqu'un de très accessible.

Dans l'absolu, quel serait le chanteur que vous aimeriez interroger à l'avenir ?

Alors, si on commence à toucher aux artistes U.S, j'aimerais bien interviewer Alicia Keys ! Avec son parcours, son côté sexy et très urbain, j'adorerais la rencontrer. Sinon, en France, j'ai déjà croisé à peu près tous les gens qui m'intéressent, donc là, je ne vois pas.

Après ce plongeon dans le milieu du R&B, pourquoi ne pas faire une carrière dans la musique ?

Alors non, jamais ! Ce n'est pas pour moi. J'ai suivi des cours de danse, pareil pour la comédie. Mais la chanson, il faut que ça prenne aux tripes, il faut chanter quand t'es petit dans ta chambre, et moi ce n'est pas le cas. Surtout aujourd'hui, c'est tellement dur... Moi je suis une artiste mais la musique, ça m'a jamais fait vibrer. Évidemment, j'aurais aimé avoir ce talent là, mais ce n'est pas donné à tout le monde. J'aime la comédie, j'aime danser, animer, donc je fais déjà pas mal de choses.

Avec votre parcours, le cinéma doit vous ouvrir quelques portes. Quels sont vos projets à venir ?

Je joue dans la série Les Lascars, qui sera diffusée sur Canal+, et dans le programme court Les Michetonneuses. Il y a aussi la série Stand Up, de Jamel Debbouze, qui sera dans la même veine et le même délire que le Jamel Comedy Club. Et sinon, je suis en pourparlers pour un long-métrage... mais je ne peux pas vous en dire plus.


22 Décembre 2011 - Voila.fr

Jamel Comedy Club La Troupe Saison 5
2011 / 2012

Nawell Madani "T'as intérêt de rigoler salouparde !"
2011


NAWELL AU COMEDY CLUB
Retrouve un extrait de Nawell Madani "L'hygiène au masculin" au Jamel Comedy Club en 2011.