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Né le 6 décembre 1988 à Grenoble, Waly Dia est un comédien et humoriste français. D’abord danseur, Waly Dia  enchaine les spectacles mais ressent vite l’envie de s’exprimer verbalement. Alors il quitte Grenoble sa ville natale, et  s’installe à Nantes où il fera ses premières armes en 2010.

En 2011, il sillonne les scènes parisiennes dont celle du Comedy Club, et il se fait remarquer par Jamel. Il lui est proposé d'intégrer la troupe du Jamel Comedy Club (Saison 5) et il joue son spectacle "Face à face(s)" au Comedy Club depuis septembre 2011.

Candidat de l'émission On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier sur France 2 depuis 30 juin 2011, il rencontre rapidement le succès et devient pensionnaire le 17 novembre 2011.

Il est le vainqueur du Festival Humour en Capitales 2011 à Paris.

Il a, dans la foulée, tourné dans les séries Soda et il a aussi fait un sketch dans l'émission Repérages sur Canal+

En 2012, il tourne dans un teaser internet pour la nouvelle campagne de Mac Donald's et tourné dans la mini-série Bref. de Canal+.

Fin avril 2012, il tourne au Comedy Club la Saison 5 du Jamel Comedy Club qui sera diffusé pendant l'été et en juin 2012, il est au Casino de Paris dans le cadre de l'émission On n'demande qu'à en rire.





"WALY DIA GARDE LA PECHE" (2014)

Ce spectacle, joué depuis le 29 janvier 2014 au Comedy Club, est toujours le même mais remanié et amélioré. N'hésitez pas à retourner voir Waly sur la scène du Comedy Club dès à présent ! Du mercredi au samedi, 20h.






"FACE A FACE(S)" (2012/2013)


Son spectacle, tous les mardis et mercredis à 21h30 au Comedy Club, 42 boulevard Bonne Nouvelle à Paris.


Waly Dia : "L'humour se prend trop au sérieux"


Avec "Face à Face(s)", son premier one-man-show au Comedy Club, Waly Dia est l’une des révélations de la nouvelle scène comique française. Son aisance, sa tchatche et ses qualités d’acteur en font l’un des coups de cœur du festival Humour en Capitales. Et l’un des piliers de la bande à Ruquier dans l’émission "On n'demande qu'à en rire".


Waly Dia a toujours été attiré par la scène. Mais plus que l’humour, c’est le hip-hop qui l’amène à faire ses premiers pas sur les planches. Il travaille alors dans la communication, à Grenoble, et ne voit dans la danse qu’un loisir. Sauf que le jeune homme est celui qui fait rire les autres dans la troupe, et il a très vite "besoin de parler pour exprimer plus de choses". Sans brûler les étapes, il s’installe à Nantes "parce que c’est une ville où il y a beaucoup de petites scènes ouvertes". Trop petites pour son talent, qui explose finalement à Paris, et particulièrement au Festival Humour en Capitales en 2011, qui le sacre parmi des dizaines de jeunes comiques. Un an plus tard, alors qu’il fait partie de la bande du Comedy Club de Jamel et de l’émission "On n' demande qu’à en rire" avec Laurent Ruquier, le Festival 2012 en fait un de ses coups de cœur et l’impose définitivement comme un humoriste à suivre.


En 2011 vous remportiez le concours Nouveaux talents du Rire du Festival Humour en Capitales, quelles conséquences cela a eu sur votre carrière ?
Ça a changé énormément de choses parce que c’est là que Laurent Ruquier m’a repéré et m’a demandé de participer à son émission On n' demande qu’à en rire. Je suis un peu rentré par la grande porte de l’émission puisque c’est lui qui m’a sollicité (contrairement à d’autres qui passent des castings, ndlr). Et puis ça m’a permis d’avoir un "titre". Sortir vainqueur d’un festival dans lequel il y a de très bons finalistes, notamment Kyan Khojandi le créateur de Bref, c’est gratifiant et ça permet d’engranger de la confiance.

Est-ce que ça ne met pas aussi plus de pression ?
Au contraire. C’était une de mes premières grandes salles, au théâtre Déjazet, 500 places, donc ça donne un aperçu de ce que peut devenir ta carrière. De fait, ça te booste et ça te motive à améliorer ton spectacle.

Est-ce que depuis un an votre spectacle, Face à Face(s), a changé ?
Ma vie a changé, donc le spectacle a forcément changé. Mais concrètement, c’est vrai que mes techniques d’écriture ont évolué. Avant j’écrivais au feeling, maintenant je sais comment amener certaines réactions, jouer avec les ruptures, les différentes phases de jeu. Je suis devenu plus professionnel, ce qui peut être un défaut parce qu’il faut garder de la spontanéité.

Avec le nombre chaque jour grandissant de nouveaux comiques, c’est de plus en plus difficile de se différencier. Comment gérez-vous cette concurrence ?
Qu’il y ait affinité ou rivalité entre les humoristes, la compétition est la première source d’amélioration. Il faut être toujours meilleur car il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. En revanche, on ne peut pas démarrer dans ce métier en proclamant son style comme un argument marketing. Moi je commence à me connaître de mieux en mieux, je sais vers quoi je veux aller, mais je n’ai pas l’obsession de me démarquer.

Dans votre spectacle, vous mixez stand up et sketches, est-ce par souci de ne pas vous laisser enfermer dans un style en particulier ?
Je n’aime pas les catégories, je fais de l’humour, tout simplement, j’essaye de faire rire les gens. Dans le milieu, il y a les puristes du stand up, les puristes du théâtre… C’est à se tirer une balle des fois ! L’humour se prend parfois trop au sérieux.

Quelles sont vos inspirations ?
Je suis un fan de Will Smith. Il est complet, aussi à l’aise dans l’acting sérieux que dans la déconne. C’est le genre de personnalité qui me plaît. J’aime beaucoup le style comique américain comme Dave Chapelle, Kevin Hart, Chris Rock. Ils parlent de sujets graves comme plus légers avec la même efficacité.

Concernant vos thèmes, vous parler de ce que vous connaissez, notamment les années 90. N’avez-vous pas peur de laisser une partie du public de côté ?
C’est là tout le défi. C’est pour ça que j’habille mes textes de mimiques, de voix, d’une forme qui fait que personne ne se sent exclu. J’ai un public très varié et j’ai envie de parler à tout le monde. Et j’ai l’impression que ça marche.

Justement cette "forme" est peut-être ce qui vous différencie de beaucoup. Vous êtes très physique, on a l’impression que la scène est trop petite pour vous.
La maîtrise de la scène, elle me vient de la danse. Ça m’a donné de l’assurance. En tant qu’ancien danseur, la gestuelle est très importante dans mon spectacle, je m’exprime comme ça.

Vous avez participé à deux séries (Soda et Bref). Est-ce que le métier d’acteur vous attire ?
Il y a peu d’humoristes qui se disent qu’ils ne feront jamais de cinéma. Moi, je découvre ce métier, mais à la base je ne pensais jamais le faire. Petit à petit, j’y prends goût, on me dit que je ne suis pas mauvais, si je réussis des castings c’est qu’il y a forcément quelques chose, donc forcément j’imagine une hypothétique carrière d’acteur. Mais on en est encore loin.

Quels sont vos projets à court terme ?
J’ai tourné trois pilotes de séries télé, on va voir ce que ça donne. En attendant, je tourne la nouvelle saison du Comedy Club, et je prépare le Casino de Paris avec On ne demande qu’à en rire.

INTERVIEW DE WALY DIA POUR EVENE.FR - 30 MAI 2012